LAVAL, QC, le 8 janv. 2014 /CNW Telbec/ – La porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement primaire et secondaire et députée de Mille-Îles, Francine Charbonneau, constate, une fois de plus, que les coupes de 288 M$ imposées aux commissions scolaires par le gouvernement péquiste mettent en péril la qualité et la disponibilité des services aux élèves dans nos écoles. Soulignons que ce matin nous apprenions dans les médias que de la Commission scolaire de Laval songe sérieusement à abolir plusieurs classes pour les élèves avec cheminement particulier et difficultés d'apprentissage faute de ressources financières.
« Bien que le gouvernement ait soutenu que les compressions budgétaires imposées aux commissions scolaires n'affecteraient pas les services directs aux élèves et qu'il se soit engagé à augmenter les ressources dans les écoles, la réalité sur le terrain est tout autre. Après l'abolition du programme de persévérance scolaire, les coupes de postes d'éducateurs spécialisés, la diminution du nombre de parcours d'autobus, la réduction des services d'entretien, c'est maintenant au tour de la Commission scolaire de Laval d'envisager une solution qui compromet la réussite scolaire des élèves pour pallier les coupes péquistes. Nous avions prédit dès l'automne les conséquences des compressions, mais le gouvernement péquiste a encore une fois décidé de fermer les yeux sur la situation et d'ignorer nos avertissements. Devant cette nouvelle mise en scène péquiste et cet autre engagement bafoué, comment pouvons-nous lui faire confiance », a soutenu Mme Charbonneau.
Rappelons que la présidente de la Fédération québécoise des directions d'établissement d'enseignement, Lorraine Normand-Charbonneau, avait confirmé en commission parlementaire au printemps dernier que les coupes péquistes affecteraient le service aux élèves. Par ailleurs, le député péquiste de Rimouski, Irvin Pelletier, reconnaissait dans un article de L'Avantage paru le 7 janvier dernier que les commissions scolaires n'ont plus aucune marge de manœuvre sur le plan financier : les coupes menées par son gouvernement les ont laissées « dans le rouge ». Il a également soutenu, en parlant de la commission scolaire qui se trouve dans son comté, qu'il faut « nous assurer qu'elle aura les fonds nécessaires pour continuer d'offrir tous ses services aux élèves. » L'opposition officielle n'en demande pas moins.