On ne veut pas que les cours deviennent des «outils de propagande péquiste» |
Le Courrier parlementaire©, le jeudi 16 mai 2013 |
«L’histoire du Québec est importante et elle doit être racontée et enseignée, mais les cours d’histoire ne doivent pas être réécrits à des fins partisanes. Or, la ministre de l’Éducation souhaite justement imposer la souveraineté dans nos écoles», craint la députée libérale Francine Charbonneau.
«Elle préfère préparer cette réforme en privé, avec la Coalition pour l’histoire, un groupe ayant les mêmes orientations idéologiques que son parti politique plutôt qu’avec le comité ministériel». La députée veut donc se faire rassurer sur les intentions de la ministre pour que les cours d’histoire ne deviennent pas «des outils de propagande péquiste».
Selon Marie Malavoy, «87 % des Québécois considèrent qu’il est important d’avoir une bonne connaissance de l’histoire, des grands moments de notre histoire, des grands personnages». Elle rappelle que l’an dernier, 6 300 pétitionnaires ont signé pour que l’on demande d’augmenter le nombre d’heures que l’on consacre à l’enseignement de l’histoire nationale au Québec.
«S’il y a une chose qui est évidente, pour toute société, c’est qu’on enseigne notre histoire, que l’on sache bel et bien quels sont les grands moments qui ont forgé notre identité, quels sont les grands courants de pensée qui la traversent. On en a besoin au Québec». |